Politique

Il n'y a aucune fatalité. L'investisseur a besoin du producteur pour augmenter son capital alors que le producteur n'a besoin d'investisseur pour valoriser ses qualifications que parce que le monde politique, à un moment donné, en a décidé. Le même monde politique peut décider à un autre moment de prendre d'autres décisions menant à un autre équilibre socio-économique.

Le tout est une question de rapport de force. Ces rapports de force, nous devons d'abord les construire dans nos têtes de producteurs (et c'est ce à quoi entend contribuer ce blogue). Il s'agit notamment de prendre conscience que

- nous sommes à la source de toutes richesses - que l'on soit producteur en emploi ou hors emploi

- nous pouvons changer le cours des choses si nous croyons à la victoire, si nous la croyons possible et que nous sommes désireux d'y arriver et que nous sommes convaincus de notre bon droit

- nous sommes prêts à révéler le rapport de force en notre faveur par des actes forts, simples et efficaces, tels une grève au finish

- nous sommes portés par des rêves, des désirs auprès desquels leurs calculs font misérable figure

- nous nous battons pour l'idéal de la civilisation, de la liberté de l'acte, de la création, pour la fin du pillage du temps, des existences, des qualifications de l'humain

- nous ne réclamons rien, nous ne demandons rien, nous récupérons le temps, la vie, la production qui sont les nôtres, calmement, sans haine, nous appliquons la justice.

Forts de ces quelques convictions, soucieux de veiller à un minimum d'intendance, nous pouvons obtenir ce qui nous appartient: la vie, le rêve, le travail, le commun, le temps, la société. Soyons réalistes, cessons d'accepter l'impossible.