Le régime brésilien de protection sociale couvre :Nous avons un système mixte dans lequel le modèle bismarckien de cotisations sociales est présent pour les maladies, l'invalidité, la vieillesse, la maternité ou une partie du chômage.
- la prévoyance sociale qui sert à remplacer le revenu de la personne assurée qui perd sa capacité de travail par suite de maladie, invalidité, vieillesse, décès, perte d'emploi involontaire, maternité ou emprisonnement. La prévoyance sociale est financée par les cotisations des employeurs et des salariés.
- La santé placée sous la tutelle du ministère de la santé et financée sur le budget de l'État
- L'assistance sociale qui permet aux personnes âgées, handicapées, incapables de travailler qui n'ouvrent pas droit aux prestations d'assurance, de bénéficier, sous conditions de ressources, de prestations d'assistance. L'assistance sociale est placée sous la tutelle du ministère chargé de l'assistance sociale et elle est financée sur le budget de l'État ;
C'est déjà remarquable même si une grosse partie de la sécurité sociale - notamment la santé et l'essentiel des prestations de chômage - s'inscrit dans le modèle beveridgien de l'impôt. Un salaire minimum est prévu quelle que soit la situation (retraite, handicap, incapacité) sauf en cas de chômage.
Les taux de cotisation sont de 28 à 31% du salaire, selon les montants.
On constate que les sécurités sociales de Chine, de Russie et du Brésil procèdent à peu près de la même façon et portent sur des cotisations comparables. Le dynamisme économique de ces pays prouve que la sécurité sociale par répartition, par cotisation n'entrave en rien la croissance économique.