En dépit de l'insuffisance des montants socialisés, des montants des salaires et de l'éclatement des niveaux de pouvoir et de régulation, le modèle social chinois a le grand mérite de s'inscrire dans un modèle franchement bismarkien.
La sécurité sociale se finance par
- des cotisations sociales (comme en France ou en Belgique, une partie sera nommée 'cotisation patronale', une autre 'cotisation salarié')
- des assurances complémentaires privées - selon le bon vouloir des employeurs
- de la prévoyance individuelle (le principe du carton à chaussure - voir la sécurité sociale aux États-Unis.
Les montants obligatoires varient selon les régions ou les districts mais, globalement (pour donner une idée des proportions), il s'agit de cotisations de
- vieillesse (pension): 8%+20% du brut
- chômage: 1 à 2% du brut
- santé: 2%+10% du brut
le maximum de 167€ de cotisations rend ce financement très insuffisant par rapport aux possibilités qu'il offre de socialisation du salaire.
Branches:
- Vieillesse: 173 milliards € de cotisation + 20 milliards € du gouvernement
l'âge de la retraite est de
- 60 ans pour les hommes actifs et pour les femmes cadres
- 55 ans pour les femmes salariées et 50 ans pour les autres catégories de femmes actives
- 55 ans (hommes) et 45 ans (femmes) qui exercent un travail considéré pénible ou dangereux
conditions:
Conformément au nouveau système de santé, l'assurance médicale de base comporte trois régimes :
- le régime d'Assurance Médicale pour les Salariés (et travailleurs indépendants qui adhérent volontairement)
- le régime d'Assurance Médicale pour les Résidents Urbains sans activité professionnelle (ce régime vise les enfants, les personnes âgées et les personnes sans emploi dans les régions urbaines)
- et la New Rural Cooperative Medical Insurance pour les Résidents ruraux.