Ils nous rappellent que les salaires sociaux sont des salaires, que l'attribution d'une partie des cotisations aux patrons (cotisations patronales) est un attrape-nigaud.
À la libération, les communistes étaient armés, à 24% et la caisse de sécurité sociale était unique. Le rapport de force social a imposé cette organisation du salaire.
La caisse de la sécurité sociale a été scindée en branches.
Selon leurs chiffres:
- salaire brut 2058 €
- salaire net 1603 €
- cotisations salarié 455 €
- cotisations dites patronales 873 €
Ils oublient de mentionner dans leur fiche de paie les dividendes. Nous réparons l'oubli:
- la masse salariale privée (2012): 128 milliards € (ici)
- les dividendes privés (2012): 160 milliards € (ici) soit 8% du PIB.
- les profits totaux (2012): 732 milliards € (ici) soit 36% du PIB.
En comparant les deux chiffres, il vient que, en moyenne, le salaire de 2058€ sera grevé de 2572€ de dividendes et 11.769€ de profits.
de notre point de vue, en reprenant leurs chiffres:
- le total des dividendes payés par le salarié du privé:
- le total des profits payés (y compris les dividendes) par le salarié du privé:2572€
- le total de la valeur réalisée par le salarié:11.769€
- le total de la valeur réalisée par les allocataires, les vacanciers, les parents, etc.1603 € (avec une partie d'impôt)
1378 €maladie 280 €
vieillesse 341€, retraite complémentaire 195 €
allocation familiales 111 €
accident du travail 29 €
chômage 83 €
- le total de la valeur réalisée par les fonctionnaires via l'impôt (estimation):
128 € en impôt sur le revenu et 222 € de TVA.
Au passage, en comparant les chiffres belges et français, nous constatons que le chômage à vie belge demanderait - à brut (presque) égal - 12 € par mois de cotisations, soit l'équivalent du tiers des réductions Fillon à récupérer en cotisations. Précisons que la réduction Fillon peut atteindre 240 € pour les smicards, 240 € de prime aux salaires misérables pour l'employeur et 240 € de manque à gagner pour les salaires socialisés qui ne sera pas réalisé par des allocataires.