La définition de la masse salariale est un enjeu politique.
Dans l'absolu, on peut y intégrer
- les salaires socialisés (cotisations sociales, indemnités de vacances et impôt)
- les salaires individuels (avec la fiction du brut et la réalité du net).
Nous considérerons, pour notre part, que les cotisations salariés et les cotisations patronales sont toutes deux des salaires socialisés réalisés par les récipiendaires (chômeurs, pensionnés, invalides - voir ici), nous considérerons de même que les fonctionnaires réalisent la part de l'impôt collecté en leur nom.
La gestion des salaires est l'objet d'appétits féroces de la voracité des propriétaires lucratifs. Nous rappelons que
- les salaires sociaux appartiennent aux salariés seuls.
Historiquement, ils ont été obtenu comme augmentation de salaire par les salariés.
D'un point de vue comptable, ils apparaissent dans la masse salariale - à l'instar des congés payés que n'intègre pas la masse salariale budgétaire.
- les impôts appartiennent exclusivement à celles et ceux qui en réalisent la valeur, les fonctionnaires.
En conséquence, la gestion des salaires socialisés doit être exclusivement du ressort des salariés (voire des salariés sociaux, des chômeurs, des invalides, des parents, des malades ou des retraités).
La fonction publique doit être exclusivement organisée par les fonctionnaires qui réalisent la valeur qu'ils touchent par leur salaire.
La prétention du gouvernement et du patronat à gérer les caisses de salaire social doit être dénoncée comme un de vol et doit être poursuivie selon le droit pénal en vigueur. Ces salaires appartiennent de plein droit soit aux allocataires, soit aux fonctionnaires et à personne d'autre - même si les salariés sous emploi peuvent logiquement prétendre co-gérer ces instances en tant qu'intéressés futurs, passés ou, pour les vacances et les allocations familiales - présents.